L'église
de Joeuf près Briey.
Le clocher,
construction moderne, est relégué dans un coin
du cimetière.
Remarquer
la monstrance, en saillie derrière le choeur.
|
Le choeur
de l'église de Joeuf.
Les murs
et les colonnes sont recouverts du badigeon le plus détestable.
La fenêtre
ogivale derrière l'autel, celle à gauche et
la monstrance ont été murées.
Les anciens
parlent d'une vieille sculpture en relief qu'un de leur curé
a fait crépir il y a longtemps et qui serait dans le
mur derrière l'autel.
|
Notre-Dame
de Franchepré, commune de Joeuf
Pélerinage
les 25 mars et 15 août.
Situé
contre le bois dit des moines, dans la vallée qu conduit
de Joeuf à Moyeuvre, rive gauche de l'Orne.
Une légende
se rattache à cette statue, formée d'un seul
bloc de pierre sculpté et enduit d'une couche à
l'huile. Autrefois, Franchepré qui n'est aujourd'hui
qu'une maison isolée habitée par deux ménages,
était une dépendance de Justemont ; des religieux
y habitaient ; leur couvent fut brûlé dans la
grande révolution. Dans le siècle dernier, un
char à six chevaux arriva du Justemont à Franchepré
pour enlever la statue et quatre hommes la chargèrent
sur la voiture ; mais la Vierge fit voir combien lui étaient
chères les prières qui lui faisaient les coeurs
simples dans cette solitude presque sauvage : la force des
chevaux ni les efforts des hommes réunis, ne purent
jamais parvenir à remuer la voiture sur laquelle était
chargée la vénérable image de la Vierge
; force fut de la remettre en place et une femme y ayant porté
la main à cet effet, la souleva et la reporta toute
seule entre ses bras, sans plus de peine que si elle y eût
porté un petit enfant.
Il y avait
toujours eu, le 25 mars, à Franchepré, une foire
de bestiaux qui tomba il y a 22 ou 23 ans par suite d'une
querelle de jeunes gens. Tous les ans, les 25 mars et 15 août,
on afflue encore à Franchepré de tous les environs,
implorer toutes sortes de grâces, on y amène
des enfants malades, on y fait bénir des vêtements,
etc...
|