En 1997
et 1998, en collaboration avec Mme Nathalie Legrand-Voirgard, le comité
de rédaction de "Chroniques Joviciennes" publiait
un important article sur la genèse de la création de la
"mine du Grand Fond" par les Wendel, propriétaires
des Forges de Juf. Grâce au travail de recherche et de synthèse
de Mme Legrand-Voirgard, nous disposons ainsi de l'historique le plus
complet et le plus documenté sur la naissance de la mine de Juf,
étude constituant, jusqu'à aujourd'hui, la référence
sur le sujet.
Pour sa part, agissant comme éditeur, le comité de rédaction
du Cercle pour la Promotion de l'Histoire de Juf accomplissait
les travaux de relecture, de numérisation des documents, la photocomposition
et la mise en page, le fonds documentaire du CPHJ apportant en outre
un certain nombre de photos et illustrations intégrées
dans l'article publié en deux parties.

Cliquer
sur la photographie pour ouvrir l'article de 26 pages.
Fiers de la
paternité de ce travail historique, c'est avec incompréhension
et indignation qu'en décembre 2012, nous avons découvert
sa reprise intégrale dans les numéros 16 et 17 (novembre
2011 et novembre 2012) de la revue "Entre Orne et Conroy"
publiée par le Cercle d'Histoire de Moyeuvre sous la responsabilité
de M. André Lauff.
Dans un souci de conciliation et de discrétion, avec le mandat
de l'auteur pour gérer ce pénible problème, nous
avons sollicité une rencontre avec les responsables de la publication
et d'un cas flagrant de plagiat. En dépit de la colère
et de la déception qui animaient les responsables du CPHJ, confrontés
à une contrefaçon de 26 pages, grave violation de la législation
en vigueur concernant la propriété intellectuelle et méconnaissant
totalement l'éthique élémentaire qui sied à
tous ceux qui s'engagent dans la production d'Histoire, leur volonté
était de trouver une solution rapide satisfaisante pour les "victimes",
et honorable pour les "responsables".
Au cours d'une réunion tenue le 19 janvier 2013, ayant reconnu
la gravité des faits, les responsables d' "Entre Orne
et Conroy" ont plaidé leur bonne foi et leur naïveté
pour avoir publié sans aucun contrôle une communication
fournie par une personne extérieure à leur association.
Devant la "minceur" des dispositions envisagées,
le président du CPHJ a alors suggéré ce qui se
fait ordinairement de la part d'éditeurs conscients de tels aléas
et responsables : un arrangement consistant en l'acquisition rétroactive
et unique par le Cercle de Moyeuvre du droit d'utilisation et de reproduction
des textes et des documents contrefaits.
En contrepartie à cette régularisation "légale"
et amiable, le Cercle d'Histoire de Juf laissait aux responsables
du plagiat toute latitude pour les mesures de publicité envisagées
et s'engageait par écrit à renoncer à toute autre
démarche et procédure à leur encontre.
Depuis cette date et jusqu'au moment où le contentieux a été
évoqué de façon erronée dans la presse locale,
parlant notamment de menaces de la part du CPHJ (un comble !), nous
sommes restés dans la posture de concertation et de discrétion...
Devant le choix des responsables de Moyeuvre (mutisme et victimisation),
il a paru opportun (pour nous qui sommes les premières et seules
victimes) de sortir de cette réserve et de faire la présente
mise au point sur notre site.
Si elle ne garantit pas d'autres pillages de nos travaux, cette mésaventure
nous permet d'affirmer une posture et des principes. Nous sommes convaincus
que la grande majorité des producteurs d'Histoire partagent nos
valeurs d'éthique, mettent en uvre une méthodologie
sérieuse et scientifique, et respectent la propriété
intellectuelle d'autrui. Peut-être cette malheureuse affaire permettra-t-elle
également d'informer et de mettre en garde ceux qui par méconnaissance
seraient confrontés à un problème identique.
Les responsables de Cercle d'Histoire de Juf remercient les nombreuses
personnes qui, depuis l'évocation de la contrefaçon dans
la presse, leur ont manifesté leur sympathie et leur soutien.