Comme nous l'avons annoncé, les "Jeux d'Histoire" connaissent un intérêt très encourageant. Tirant les enseignements de cette phase expérimentale, chaque fois qu'il sera jugé utile, nous procéderons à quelques aménagements des règles afin d'améliorer le fonctionnement du jeu, d'augmenter la "longévité" des questions et d'égaliser au mieux les chances des participants, notamment pour les internautes qui ne visitent pas quotidiennement notre site.

La bâtisse figurant sur le cliché support était donc sise au numéro 16 de la "rue du Commerce".
Après quelques mois de négociations, la vieille maison est vendue à la commune par Mme BERNANOSE en milieu d'année 1957 (la photographie nous a été communiquée il y a une dizaine d'années par la fille de la commerçante). Frappée d'alignement, la masure doit être démolie pour créer une partie de la voirie d'accès aux immeubles de "Mon Logis" que l'on aperçoit à l'arrière-plan.
Toutefois, en raison de démarches compliquées qui seront expliquées dans l'ouvrage en préparation par le C.P.H.J., ce vestige de l'époque rurale ne s'efface du paysage du Vieux Jœuf que le mercredi 28 janvier 1959 à 15 heures.
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Cliché paru dans "L'Est Républicain" du 14 juin1956 (à droite au second plan, l'immeuble de la famille Bernanose). Tractée par un camion, la façade s'effondre d'un seul tenant comme un pan de château de cartes. La circulation dans la rue du Commerce est interrompue pendant une heure à cause des moellons jonchant la chaussée.

L'entrepreneur jovicien René FRANÇOIS se charge d'abattre l'antique construction le plus rapidement possible. Le reste des murs est démoli dès le lendemain.
La commune ayant également acquis une remise et une petite parcelle contigües, la réalisation de la nouvelle liaison entre la rue du Commerce et Mon Logis ne tarde pas !

Fac-similé du "Républicain Lorrain" du 28 mars 1959.

Après qu'une entreprise villeruptienne ait réalisé le nivellement du terrain à la fin mars, l'entreprise Tarcirout achève les travaux de la nouvelle voirie dans le courant du mois de mai 1959.
Voilà donc pourquoi depuis 54 ans il n'y a pas de numéro 16 dans la rue du Commerce !

Cinq personnes ayant proposé la bonne réponse en moins de 48 heures d'intervalle, la Commission des "Jeux d'Histoire" du C.P.H.J. a décidé de tous les récompenser, en utilisant les lots qui étaient prévus pour ceux qui auraient approché de la bonne réponse à la question bonus.